mercredi 10 août 2016
C’est le grand jour ! Top
départ pour un voyage de 15 jours en Russie avec ma dulcinée russe Macha !
Il va sans dire que je suis surexcité comme il n’est pas permis, car c’est un
pays qui m’a toujours fasciné et attiré. Nous partons de Montaigu en fin de matinée
et après un court trajet nous faisons escale à Nantes, où deux cafés cherrés nous aident à patienter jusqu’à
l’arrivée de notre TGV pour Paris. Une fois à bord, nous décidons de célébrer
dignement ce premier jour de vraies vacances avec des corrections de mémoires
pour Macha, et des progressions d’apprentissages de mon côté, car il faut faire
attention à ne pas perdre la main. Mine de rien, le temps défile aussi vite que
les sandwiches dans les gosiers et nous voilà bientôt à Montparnasse, pour prendre
la navette direction CDG (qui atteint soit dit en passant des prix hallucinants
- je me souviens avoir payé le même prix pour un aller-retour Dublin-Oslo…).
Coïncidence rigolote, nous
remarquons un couple de passagers qui nous ressemble un peu, un français et son
amie russe, qui descendent au terminal précédant le nôtre. Une fois arrivés à
l’aéroport et nous être régalés les pupilles devant l’esthétique ambiance Mur
de l’Atlantique du Terminal 1, une surprise nous attend, puisque le français en
question a échangé sa valise contre la mienne avant de descendre à l’arrêt
précédent. Le conducteur de la limousine à 17€ du car au confort
rustique à 17€ en est tout embêté, ah çà qu’est-ce qu’on va pouvoir faire, et
contacte son réseau bagagiste, peine perdue. Nous parvenons finalement à
retrouver homme et bagage et échangeons rapidement nos valises avant d’aller
attendre l’ouverture de l’embarquement.
Le vol jusqu’à Amsterdam se
déroule sans histoires, et nous atterrissons alors que la nuit tombe sur la
zone portuaire ou des marins chantent et des rêves les hantent.
L’attente dans l’aéroport est
plutôt longue, et je tente donc de me tourner vers mon obsession
passe-temps favori du moment : le géocaching. Comme on pouvait s’y
attendre, les géocaches à proximité se situent toutes à l’extérieur de
l’aéroport, et sont de plus rédigées dans la langue de Vermeer, ce qui rend
impossible toute recherche. Après avoir longuement observé les passagers russes
s’agglutiner à la porte d’embarquement, sans doute dans la perspective d’entrer
les premiers dans l’avion (c’est une tendance très russe me dit Macha) pour
avoir les meilleures places (qui sont déjà attribuées), nous montons finalement
à bord… et j’ai tout de suite l’impression d’être déjà en Russie.
L’avion est très confortable, et
je n’en ai jamais connu d’aussi spacieux, en bon habitué des low-costs. Je
reste admiratif devant les uniformes flamboyants des hôtesses et le costume
impeccable des stewarts, le cyrillique omniprésent et l’accent incompréhensible
exotique des hôtesses dans leurs annonces russo-anglaises. De l’autre-côté de l’allée centrale, un homme
arbore une coupe de cheveux typiquement soviétique. À côté de nous s’installe
un monsieur visiblement russe qui dit s’appeler quelque chose comme « Neil »,
et ajoute une phrase incompréhensible où je crois vaguement entendre « Shetland ».
Ce sera donc Neil des îles Shetland. Nous trouvons à notre disposition des plaids
mouf mouf pour ne pas avoir froid la nuit (même si nous connaîtrons bientôt des
chaleurs mortelles). Un repas insipide nous est servi, pourtant égayé par la
présence d’un petit cure-dent soigneusement emballé, au cas où un morceau de
viande reconstituée ou de pain brioche infâme semelle truc
mou sans goût se coince derrière une molaire sans qu’une gorgée de CHAÏ ne
parvienne à l’en déloger.
Le vol se passe sans histoires,
tout le monde dort ou somnole. J’écris un peu sur mon ordi. Macha roupille
ferme à côté de moi. Neil des îles Shetland ronfle allègrement.
Les deux heures et demies de
trajet semble s’écouler vite et nous apercevons bientôt les lumières des villes
par le hublot, alors que la lente descente vers l’aéroport commence.
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